Depuis 25 ans, le Plan d’Action Saint-Laurent a réduit 95% des rejets liquides toxiques dans le Saint-Laurent en provenance du milieu industriel, mais ses efforts pour limiter la pollution agricole diffuse, dont les pesticides, n’ont pas connu les mêmes succès. En dépit des programmes québécois de réduction des pesticides, leurs quantités augmentent, leur complexité s’accroit, les dépassements des critères de qualité de l’eau pour la protection des espèces aquatiques sont récurrents et la toxicité de ces pesticides pour l’être humain et l’environnement se confirme et inquiète. Nous sommes donc devant le défi, désormais incontournable, notamment dans la région Montréal-Montérégie, où se concentre le tiers de la population du Québec et l’essentiel de la production agricole, d’en limiter les usages. Nous proposons donc, en complément des travaux des différentes instances publiques, une recherche qui, au carrefour des enjeux agricoles, hydriques, environnementaux et citoyens, adopte une approche de co-construction des savoirs pour: 1- documenter les charges toxiques, les sources et les effets des pesticides de zones agricoles intensives, émis par les tributaires de la Montérégie ouest, susceptibles d’affecter des usages du fleuve en amont de Montréal; 2- analyser les facteurs responsables de cette situation et les alternatives; 3- proposer une stratégie durable de réduction à la source de ces micropolluants.
Chercheur principal
Lise Parent et Louise Vandelac (UQAM)
Co-chercheurs
Lucie Sauvé (UQAM); Louis Bernatchez (Université Laval); Sébastien Sauvé (Université de Montréal); Nadia Aubin-North (Université Laval); André Lajeunesse (UQTR); Louise Hénault-Ethier (UQAM).
Organisme subventionnaire
Environnement et Changement climatique Canada
Programme
Fonds pour dommages à l'environnement
Secteur de recherche
Santé et sécurité au travail
Années
2017 - 2021
Montant accordé
300 000,00 $